Parcours / Route 2019

Pour la 10ème édition, nous ferons une incursion de 350 km en Italie. Une section entièrement nouvelle sur le 1000 du Sud ! Des routes improbables, pas plus larges qu’une piste cyclable, qui vous emmènent au milieu de nulle part ; des petits cols aussi raides que méconnus ; de beaux paysages ; beaucoup de tranquillité.

En revanche, pour la partie française, il devient difficile d’innover, au bout de dix ans d’existence. Les habitués se sentiront souvent en terrain familier. Le Col de Turini à l’aller, et la Bonette au retour, seront les seules grandes nouveautés.

Cette fois-ci, le 1000 du Sud se déroulera à 100% sur le goudron (assez rugueux par endroits). En effet, une reconnaissance effectuée en octobre dernier a écarté le Col du Parpaillon, jugé trop difficile pour un vélo de route.

Néanmoins, le parcours 2019 offre une belle occasion d’emprunter ce col de légende (2637 m) : à Jausiers (juste après la Bonette), au lieu de descendre la vallée de l’Ubaye pour contourner le massif du Parpaillon, il suffit de tourner à droite… Le col franchi, on retrouve ensuite l’itinéraire régulier à Saint-Apollinaire. Cette option ajoute environ 10 km et 1000 m de dénivelé. Sa principale difficulté réside dans les 20,5 km de piste, raide et caillouteuse (à titre de comparaison, pour ceux qui ont fait l’édition 2017, la Strada dell’Assietta est en meilleur état que la route du Parpaillon).

LE 1000 DU SUD 2019 SUR OPENRUNNER

FEUILLE DE ROUTE

ROUTE SHEET

Détail du parcours :

Nous partirons à nouveau vers l’est, direction les Alpes-Maritimes. Nous passerons par Comps-sur-Artuby, le Col de Clavel (1069 m), les Lattes (1174 m), la clue de Saint-Auban, Briançonnet, Collongues.

Nous monterons à Ascros (1149 m), pour rejoindre une petite route en balcon au-dessus de la vallée de l’Estéron (parcourue l’année passée, dans le sens Toudon -Ascros), qui descend progressivement jusque dans la vallée du Var.

Nous ferons un petit détour par Levens, Duranus et le belvédère du Saut des Français pour rejoindre la vallée de la Vésubie.

Nous remonterons cette vallée durant une douzaine de km avant d’entamer l’ascension du Col de Turini (1604 m).

Ce sera ensuite une longue descente jusqu'au bord de mer, à Menton, interrompue par la montée du col de Castillon (706 m).

Depuis Vintimille jusqu’au pied de la Lombarde, nous enchaînerons les petites routes à travers les Alpes Ligures. Celles-ci constituent l’extrémité méridionale de la chaîne des Alpes (on dirait la pointe d’un croissant). Entre le Col de Vescavo et le Col de la Lombarde, il n’existe aucun col goudronné qui franchisse la barrière alpine, frontière naturelle entre l’Italie et la France (le Col de Tende n'est pas goudronné sur le versant français).

Ce périple en Italie ne comporte pas de grand col alpin, mais une succession de montées souvent pentues (petits braquets recommandés!)

En voici une liste :

Montée à Perinaldo depuis Dolceacqua (altitude atteinte: environ 550 m)

Colle Termini di Bajardo (920 m) entre Perinaldo et San Romolo

Case Morini, dans la localité de Conca di Bignone, sur le flanc du Mont Bignone (1059 m - le sommet du Mont Bignone est à 1299 m)

Passo Ghimbegna (886 m)

Monte Ceppo (Croce di Praesto ou Pian del Vento, 1513 m) – la route passe en contrebas du sommet (altitude du Mont Ceppo : 1627 m)

Passo della Teglia (1385 m)

Colle san Bartolomeo (620 m)

Montée à Lenzari, Gazzo et Gavenola (environ 600 m d’altitude), villages perchés au-dessus de la vallée de l’Arroscia

Cappella di San Giacomo (755 m), chapelle édifiée au col qui relie la vallée de l’Arroscia à la vallée de la Pennavaira

Colle Caprauna (1375 m) entre la vallée de la Pennavaira et la vallée du Tanaro

Ce col une fois passé, nous trouverons 15 km roulants, en descendant la vallée du Tanaro (second cours d’eau le plus important du Piémont) jusqu’à Garessio. Le trafic y est assez important, puisque la route SS28 est l’un des principaux axes traversant les Alpes Ligures (elle relie Imperia, sur la côte, à Ceva, dans l’intérieur des terres, par le Colle di Nava). La piste cyclable en parallèle n'est pas goudronnée. Après Garessio, c’est reparti pour une série d’ascensions :

Colla di Casotto (1379 m)

San Giacomo di Roburent (1099 m)

Colla del Prel et station de ski de Prato Nevoso (1608 m) par Fontane

Colle del Mortè (711 m)

Colletto di Peveragno (686 m)

Madonna del Colletto (1305), sanctuaire édifié au sommet d’une crête séparant la vallée du Gesso de la grande vallée de la Stura Demonte, qui mène au col de Larche.

Nous remonterons cette vallée jusqu’à Vinadio et rentrerons en France par le Col de la Lombarde (2351 m).

Nous enchaînerons avec la cime de la Bonette (2802 m). En cas de mauvaise météo, nous nous contenterons du col (2715 m). Puis (à moins que nous ne tentions l’aventure du Parpaillon), nous retrouverons des paysages connus : Vallée de l’Ubaye ; Col de Pontis (1301 m) ; Saint-Apollinaire (1279 m); Col de Moissière (1571 m) ; Ambel ; Col du Festre (1441 m) ; Col d’Espréaux (1160 m) ; Sisteron ; Col d’Espinouse (838 m) ; Poteau de Telle.